L’échantillonnage de l’air en Belgique est effectué par plusieurs organismes et institutions, tels que l’Agence pour la qualité de l’air en Région wallonne (AQW), l’Agence flamande de l’environnement (VMM), Bruxelles Environnement, ainsi que des universités et des laboratoires de recherche.

Ces organismes utilisent différentes méthodes d’échantillonnage de l’air pour mesurer les concentrations de divers polluants atmosphériques tels que les particules fines (PM2.5 et PM10), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), le monoxyde de carbone (CO) et d’autres composés chimiques.

Les stations de surveillance de la qualité de l’air sont réparties à travers le pays, en tenant compte des zones urbaines, industrielles et rurales. Les échantillons d’air sont collectés en continu ou à intervalles réguliers dans ces stations, puis analysés en laboratoire pour déterminer les concentrations de polluants, les résultats des échantillonnages peuvent varier en fonction de divers facteurs tels que les conditions météorologiques, les sources de pollution et les périodes de l’année.

Les données recueillies grâce à ces échantillonnages sont utilisées pour évaluer la qualité de l’air, identifier les sources de pollution, suivre les tendances temporelles et spatiales, et prendre des mesures appropriées pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la santé publique.

Pour les polluants couramment mesurés, les échantillons d’air peuvent être prélevés à intervalles horaires, journaliers ou hebdomadaires. Cependant, il est important de noter que la fréquence et la durée spécifiques des échantillonnages peuvent varier en fonction des besoins de surveillance et des exigences réglementaires. Par exemple, lors de périodes de dépassement des normes de qualité de l’air, il peut être nécessaire d’effectuer des échantillonnages plus fréquents pour obtenir une évaluation précise de la situation.