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En Belgique, la pollution de l’air intérieur peut provenir de diverses sources telles que la fumée de tabac, les produits chimiques domestiques, les matériaux de construction, les systèmes de chauffage, les appareils de cuisson, les moisissures et les allergènes tels que les acariens. Ces polluants peuvent être présents dans les maisons, les lieux de travail, les écoles et d’autres environnements intérieurs.
L’inhalation de ces polluants peut entraîner divers problèmes de santé. Les particules fines, par exemple, peuvent pénétrer profondément dans les poumons et causer des irritations, des inflammations, des difficultés respiratoires et aggraver les maladies respiratoires existantes, comme l’asthme et la bronchite chronique. La présence de substances chimiques telles que le formaldéhyde ou les composés organiques volatils (COV) peut également provoquer des irritations des voies respiratoires, des maux de tête, des nausées et une augmentation du risque de développer des maladies cardiovasculaires.
En outre, la pollution de l’air intérieur peut avoir un impact sur la qualité de vie, la productivité et le bien-être général des individus. Les symptômes liés à la mauvaise qualité de l’air intérieur peuvent entraîner une diminution de la concentration, des troubles du sommeil et une altération de la fonction pulmonaire, ce qui peut nuire aux performances scolaires et professionnelles.
Il est important de souligner que la sensibilisation à la qualité de l’air intérieur s’est accrue ces dernières années, ce qui a conduit à une plus grande attention portée à la surveillance et à la réduction de la pollution de l’air intérieur en Belgique. Les autorités, les institutions de recherche, les organisations environnementales et les acteurs de la santé travaillent ensemble pour promouvoir des environnements intérieurs sains et mettre en œuvre des mesures visant à réduire les sources de pollution de l’air intérieur.
La concentration des particules fines (PM2.5) est l’un des indicateurs de la pollution de l’air, et ces particules sont connues pour être nocives pour la santé. Selon le rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) sur l’état de l’environnement en Europe 2023, la Belgique se classe parmi les pays européens où la concentration annuelle moyenne des PM2.5 dépasse le niveau recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 10 µg/m3. En 2021, la concentration annuelle moyenne de PM2.5 en Belgique était de 14 µg/m3, ce qui représente un risque élevé pour la santé publique.
Au niveau régional, la Flandre affichait la concentration annuelle moyenne de PM2.5 la plus élevée avec 15 µg/m3, suivie de Bruxelles avec 14 µg/m3 et de la Wallonie avec 13 µg/m3. Au niveau local, les communes les plus polluées par les PM2.5 en Belgique sont celles situées dans des zones urbaines densément peuplées et à fort trafic routier, telles qu’Anvers, Bruxelles, Charleroi ou Gand. Ces communes sont souvent exposées à des dépassements des normes européennes et des recommandations de l’OMS en matière de qualité de l’air.
En plus des particules fines, d’autres polluants atmosphériques affectent également la qualité de l’air en Belgique, tels que le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de soufre (SO2). Ces polluants ont des effets néfastes sur le système respiratoire, le système cardiovasculaire et le système immunitaire. Leur concentration varie en fonction des sources d’émission, des conditions météorologiques et de la géographie du territoire.
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