- May 25, 2023
- admin5813
La survie de nos cellules dépend de l’air, car elles commencent à se détériorer après seulement 5 minutes sans oxygène. Pourtant, nous accordons rarement de l’importance à la surveillance de sa pureté, oubliant ainsi son rôle vital dans notre vie. Étant une ressource gratuite et omniprésente, l’air passe souvent inaperçu et indétectable, ce qui nous amène à ne pas lui accorder suffisamment d’attention. Cependant, contrôler la qualité de l’air que nous respirons nous permet de prévenir de nombreuses maladies et d’accroître notre espérance de vie.
Abu Bakr Al-Razi, un érudit pluridisciplinaire considéré comme un précurseur des méthodes de médecine que nous utilisons aujourd’hui, s’est vu confier la responsabilité de construire un hôpital dans la ville de Bagdad il y a plus de 1000 ans. Soucieux de la santé de ses patients et désireux de choisir un emplacement offrant la meilleure qualité d’air possible, il a mis en place une méthode ingénieuse. Il a suspendu des morceaux de viande crue dans différents endroits potentiels et a finalement construit l’hôpital à l’endroit où la viande est restée fraîche le plus longtemps possible.
De nos jours, malgré tous les efforts que nous déployons pour maintenir un air intérieur frais et pur, divers polluants, virus et agents pathogènes peuvent encore s’y infiltrer. Il y a quelques mois à peine, le monde a été confronté à l’une des crises sanitaires les plus graves de l’histoire. La qualité de l’air intérieur est devenue une préoccupation pour tous, car la négligence de chacun peut avoir de graves conséquences sur la santé des autres. Nous devons maintenant tirer des leçons de cette situation et maintenir les bonnes pratiques qui ont été identifiées afin de préserver la santé de tous.
Les agents polluants susceptibles d’affecter la qualité de l’air intérieur comprennent :
- Les contaminants organiques : il s’agit de micro-organismes tels que les virus, les bactéries, les acariens, les poils d’animaux ou les pollens. Ils peuvent causer des infections respiratoires, des allergies ou de l’asthme.
- Le formaldéhyde : il s’agit d’un composé chimique présent dans certains matériaux de construction, les meubles ou les produits ménagers. Il peut irriter les yeux, le nez et la gorge, et augmenter le risque de cancer.
- Les composés organiques volatils (COV) : il s’agit de substances chimiques qui s’évaporent facilement à température ambiante. Ils proviennent de diverses sources telles que les peintures, les solvants, les parfums ou les bougies. Ils peuvent affecter le système nerveux central, le foie ou les reins.
- Le monoxyde de carbone (CO) : il s’agit d’un gaz incolore et inodore résultant de la combustion incomplète de combustibles fossiles tels que le charbon, le gaz ou l’essence. Il peut provoquer des maux de tête, des nausées, des vertiges, voire la mort par asphyxie.
- Le dioxyde d’azote (NO2) : il s’agit d’un gaz irritant provenant principalement des appareils de combustion tels que les chaudières, les chauffe-eaux ou les cuisinières. Il peut aggraver les maladies respiratoires telles que l’asthme ou la bronchite chronique.
- Le plomb : il s’agit d’un métal lourd présent dans certaines peintures anciennes, les tuyaux ou les batteries. Il peut être inhalé sous forme de poussières ou se retrouver dans l’eau potable. Il peut avoir un impact sur le développement du cerveau et du système nerveux chez les enfants.
- Les pesticides : il s’agit de produits chimiques utilisés pour lutter contre les insectes, les rongeurs ou les mauvaises herbes. Ils peuvent se disperser dans l’air intérieur par évaporation ou par contact avec des surfaces traitées. Ils peuvent avoir des effets toxiques sur le système nerveux, le foie, les reins ou le système hormonal.
- L’amiante : il s’agit d’un minéral fibreux qui a été utilisé par le passé pour ses propriétés isolantes et ignifuges. Il peut se libérer dans l’air sous forme de fibres lors de travaux de rénovation ou de démolition. Il peut provoquer des maladies pulmonaires graves telles que l’asbestose ou le mésothéliome.
La pollution de l’air intérieur peut transformer une cellule normale en une cellule cancéreuse. Le National Cancer Institute (NCI) a identifié plusieurs substances chimiques présentes dans l’environnement, telles que le benzène, l’amiante, le formaldéhyde ou le radon, comme des agents cancérigènes connus pour l’homme. Une étude financée par Cancer Research UK a révélé comment la pollution de l’air peut causer le cancer du poumon chez des personnes qui n’ont jamais fumé. Les chercheurs ont constaté que l’exposition aux particules fines (PM2.5) présentes dans l’air favorise la croissance de cellules pulmonaires présentant des mutations cancérogènes.
Il est crucial de contrôler la qualité de l’air intérieur afin de préserver la santé humaine et le bien-être. La pollution de l’air intérieur peut provenir de diverses sources, telles que la fumée de tabac, les produits chimiques ménagers, les matériaux de construction, les appareils de chauffage ou de cuisson, ainsi que les allergènes tels que les acariens ou les moisissures. Cette pollution peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, notamment des irritations des yeux, du nez ou de la gorge, des maux de tête, des nausées, des allergies, de l’asthme, voire le cancer.
Le contrôle de la qualité de l’air intérieur permet de réduire ces risques et d’améliorer le confort et la productivité des occupants. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées L’aération consiste à ouvrir les fenêtres ou les portes afin de renouveler l’air et d’éliminer les polluants. La ventilation fait appel à des systèmes mécaniques pour faire circuler l’air et le filtrer. La filtration utilise des filtres à haute efficacité pour capturer les particules fines et les contaminants présents dans l’air. Les plantes d’intérieur jouent également un rôle important en purifiant l’air, en absorbant les contaminants et en libérant de l’oxygène. De plus, les plantes d’intérieur contribuent à améliorer la qualité de l’air intérieur en augmentant l’humidité et en réduisant les niveaux de poussière.
Certi Qai offre une solution agréée qui permet d’obtenir en temps réel une visualisation de la qualité de l’air grâce à l’utilisation de capteurs positionnés stratégiquement. Ces capteurs peuvent être surveillés depuis un ordinateur ou une tablette. Ils mesurent en continu les niveaux de CO2, les composés organiques volatils (COV), les particules fines (PM1, 2.5), le taux d’humidité, l’indice viral ainsi que d’autres paramètres. Cette solution offre donc une garantie quant à la qualité de l’air intérieur, que ce soit chez soi ou sur le lieu de travail.